Charles Leclerc et ses rapports avec Carlos Sainz et Sebastian Vettel

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La relation entre Charles Leclerc et Carlos Sainz est très bonne. En 2021, lorsque Ferrari a décidé de changer le deuxième pilote, Leclerc n’a pu qu’accepter ce choix. Le monégasque a déclaré qu’il estime la constance et le stakhanovisme de son coéquipier actuel :

“Je savais que Carlos serait arrivé, mais ça a été une décision du team. Je suis assez similaire à Carlos : on partage des passions comme le paddle, les échecs, le golf. On aime les mêmes activités. Il  est un “nice guy”. La force plus grande de Carlos est sa manière de travailler. Il sait vraiment comment construire le weekend : il travaille constamment tout au long de la semaine. Il ne cherche pas forcément le tour rapide lors des qualifications mais son travail est très efficace.”

Pourtant, Leclerc ne sait pas dire si Sainz est le meilleur coéquipier qu’il a eu. Même avec Vettel les rapports étaient très bons. Pour Vettel, les dernières années ont été difficiles mais quand il avait des journées où il était en forme, c’était presque impossible de le battre.

“Sainz est très solide, Vettel a des coups de foudre. Ce sont deux approches différentes mais toutes les deux très valables. Vettel, je le voyais un peu comme un grand frère. Il avait tellement d’expérience… Il n’y avait pas la même compétition qu’il y a maintenant avec Sainz. Carlos et moi on a à peu près le même âge, ce n’est pas la même chose : on est très compétitif. Seb était un peu moins compétitif en tout : parfois quand je gagnais il se complimentait avec moi et il était heureux. Au contraire, chaque fois que je gagne contre Sainz il s’énerve, et moi aussi si c’est lui qui gagne, même dans la moindre activité. Pourtant, quand on met le casque on ne pense absolument pas à tout ça. L’amitié finit tout de suite”

L’interview à “Beyond the Grid” a été aussi l’occasion pour revenir à des moments passés de sa carrière… En effet, il y a eu des moments difficiles avec Vettel. Par exemple Brésil 2019. Les deux pilotes ont fait un accrochage à cinq tours de la fin, les obligeant à l’abandon, alors qu’ils étaient en 4e et 5e position.

Un contact s’est également produit lors du Grand Prix de Styrie 2020, au troisième virage. Encore une fois, Vettel et Leclerc ont dû abandonner.

Leclerc a dit que ce n’était pas trop difficile de gérer des moments comme ceux-ci.

“En vrai, ce n’était pas si compliqué. Au Brésil c’était difficile juste après le coup. Quand nous étions sous le choc, c’est évident que ce n’était pas facile. La chose la plus difficile c’était que les médias ont fait monter les excitations pour faire monter la tension. La tension est toujours là, à tous les Grand Prix. Mais entre nous il n’y avait et n’y a aucune tension. On a bien géré la situation.”

Mais Leclerc dit aussi que Vettel et lui ne voient pas ces épisodes de la même manière :

“En effet, pour ce qui concerne l’Autriche, c’est ma faute. Pour ce qui concerne le Brésil, moi j’ai mon idée, Seb à la sienne…je pense qu’on ne sera jamais d’accord sur cela mais bon, c’est pas grave c’est passé. Malgré cela, la relation avec Sebastian Vettel n’a pas changé depuis qu’on a changé d’équipe. On parle quand on se croise, on discute, je lui demande comment ça va chez Aston Martin et vice-versa.”

Pour résumer

Dans cet article, on vous présente une partie de l’interview de Charles Leclerc livrée pour le podcast “Beyond the Grid”. Le pilote Ferrari a parlé de sa carrière, de son passé et de son futur…mais aussi du prochain Grand Prix de Grande Bretagne, qui se déroulera le weekend du 16-18 juillet 2021 sur le circuit de Silverstone.



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Written by Autocloser

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