quel usage pour quel profil ?

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Si la date butoir est fixée et n’est pas si lointaine avec une Europe qui tend à la rapprocher encore de cinq ans, soit 2035 ou 2040 selon celle qui sera retenue en France, elle ne signe pas la disparition totale des motorisations thermiques, essence en tête. Il ne sera simplement plus possible d’en acquérir sur le marché du neuf et malgré des restrictions de circulation toujours plus prononcées envers elles, elles ne seront pas interdites partout et seront massivement représentées sur le marché de l’occasion. À cette date, la technologie électrique aura sans doute assez évolué pour correspondre à des usages plus larges mais avant d’en arriver là, le sans-plomb, qui profite lui aussi d’évolutions améliorant son efficacité énergétique, fait toujours preuve d’une polyvalence inégalée. À tel point que l’on ne se trompe jamais vraiment en le choisissant, bien que certaines utilisations soient plus optimisées avec d’autres énergies. Et puis, il y a également d’autres types d’utilisations pour lesquelles l’essence conserve l’avantage. Les voici.

Les très faibles kilométrages

Qui dit faibles kilométrages, dit souvent circulation en ville. Dans ce domaine, l’électrique aurait quelques arguments à faire valoir. Mais, même les plus petits modèles à batterie coûtent chers, plus que leurs équivalents carburant au sans-plomb. Un écart de prix qui se rentabilise à l’usage, grâce à des recharges peu onéreuses. Pour réussir à amortir cet investissement, un certain nombre de kilomètres est nécessaire que les plus petits rouleurs n’atteindront probablement jamais.

Sans compter qu’un véhicule électrique, même de petit gabarit, impose un équipement de charge à domicile, éloignant l’espoir de rentabilité. Le gain sur l’entretien est également peu sensible, du fait de la légèreté des modèles thermiques visant cet usage et du peu d’usure que cela entraîne sur les consommables, d’autant plus que le kilométrage est faible.

Seule la Dacia Spring Electric représente une solution rapidement rentable dans ce cas de figure mais uniquement grâce aux aides gouvernementales actuelles. Son traitement « low-cost » et son peu d’aisance sur voies rapides limitent également ses prestations face à des autos essence concurrentes moins contraignantes en cas de besoin.

Le second véhicule capable de partir loin

Lorsque l’on possède plusieurs véhicules, le deuxième effectue moins de kilomètres et est généralement plus compact. Parfois plutôt utilisé en ville, parfois tout autant employé sur de plus grands axes, il pourrait une nouvelle fois être aussi bien choisi fonctionnant à l’essence qu’en 100 % électrique. Mais s’il doit en plus pouvoir assurer de plus longs parcours autoroutiers, le thermique marque la différence par sa facilité d’usage.

Si ces trajets sur autoroutes ne sont pas trop nombreux et que le reste du temps, vous circulez en grande majorité en ville, une solution hybride non-rechargeable, dit « full hybrid », pourrait aussi vous convenir.

Le véhicule principal pour kilométrages modérés sans contrainte

Le véhicule principal sera sûrement plus régulièrement amené à emprunter l’autoroute tout en devant circuler sur tout type de routes, en ville comme en zones péri-urbaines. Cette mixité rend le sans-plomb intéressant. Les modèles produits depuis le 1er janvier 2011 dotés d’une motorisation essence profitent de la vignette « Crit’Air 1 », pour un accès plus pérenne aux « Zones à faibles émissions » (ZFE).

Et en parallèle, les virées sur voies rapides peuvent se faire sur de très longues distances, chargé en bagages avec tous les occupants à bord, sans réduire sa vitesse de 20 km/h sous la limite autorisée en vue d’optimiser l’autonomie, le tout sans multiplier les pauses prolongées pour cause de ravitaillement. Parcourir plus de 800 km ne pose ainsi pas de difficulté particulière.

Le kilométrage annuel, tous déplacements confondus, ne devra cependant pas dépasser les 20 000 km, rendant au-delà le diesel potentiellement plus intéressant sur le plan économique. Sauf si la circulation régulière en ZFE vous oblige évidemment à garder un véhicule essence. Dans ce cas, le moteur essence « Skyactiv-X » de Mazda, au fonctionnement proche d’un bloc diesel, peut vous permettre de réduire les consommations et vous offrir un bon compromis pour votre usage.

Le véhicule passion

Il n’y a pas qu’une seule façon de s’amuser au volant. En revanche, pour la recherche de sensations mécaniques, on ne fait pas mieux que l’essence. La majorité des sportives choisissent l’essence plutôt que le diesel car les blocs tournant au sans-plomb, à cylindrée égale voire inférieure, développent plus de puissance pour un poids moins important, comptant parmi les éléments clés de l’efficacité. Sans oublier une sonorité plus flatteuse que les moteurs au gasoil.

Un point qui pèche du côté des autos électriques. Ces dernières, aussi efficaces et performantes soient-elles parmi les plus sportives, manquent parfois d’ambiance. Une ambiance que l’on recherche de manière marquée pour accompagner un itinéraire sinueux ou un tour sur circuit, ou alors plus modérée, dans un coupé de grand tourisme par exemple.

Le contrôle d’une boîte de vitesses, surtout si celle-ci est manuelle et associée à une pédale d’embrayage, contribue à faire « corps » avec la machine. Un privilège réservé aux thermiques. Certains modèles anciens convertis à l’électrique, selon le principe du « rétrofit », disposent encore d’un levier de changement de rapports mécanique. Néanmoins, ceux-là ne renvoient quasiment aucune sensations de friction au niveau de la pédale et les différents rapports ne servent qu’à limiter plus ou moins la force d’accélération (et à améliorer le rendement énergétique selon la vitesse), chacun pouvant servir à élancer le véhicule, du premier au dernier.

La passion automobile n’est pas qu’une affaire de performances et sur ce point, le moteur essence propose l’expérience la plus complète. Le plus difficile étant de trouver un véhicule passion qui ne soit pas trop handicapé par les taxes sur les rejets de CO2, chose encore possible sur de petits modèles ou ceux à la puissance modérée. Pour les autres, qui ne sont pourtant pas forcément ceux effectuant le plus de kilomètres lorsqu’il s’agit de sportives, ces taxes peuvent atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros, sonnant déjà presque comme une interdiction…

Pour résumer

On lui a déjà donné une date de fin de commercialisation, même si certains pays continueront à l’autoriser dans le monde. En France, ce sera 2040. Le moteur essence — et thermique de manière générale — devra faire de la place aux énergies alternatives. Des énergies qui devront être prêtes à le remplacer d’ici là mais qui doivent encore faire des efforts pour convenir à tout le monde pour l’instant. Il est donc toujours possible que l’essence reste l’énergie la plus adaptée à votre usage, surtout que les motorisations au sans-plomb font preuve d’une grande polyvalence. Voici plusieurs éléments pour vous en assurer.

Quentin Cazergues



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Source de l’article :

Autonews

Written by Autocloser

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