Les surprises du groupe Renault pour 2024 !

En plus d’un joli rebond financier, Renault a annoncé ce matin le lancement de 12 modèles électrique entre 2022 et 2025. Dix étaient déjà bien connus, mais deux nouveautés viennent d’être précisées !

Ne jamais sous-estimer l’intérêt d’une conférence sur les résultats financiers de Renault. C’est ce qu’il faut retenir de la prise de parole du Losange du vendredi 18 février. Car au milieu des “marges opérationnelles” et autres logiques de “free cash-flow” assez ennuyeuses pour qui ne suit pas les cours du CAC, le français a diffusé une nouvelle image très intéressante. Un de ces fameux plans produits que les constructeurs aiment à dévoiler presque innocemment alors qu’ils apportent un chouette lot d’informations. Le “slide” qui retient notre attention n’est autre que le calendrier des nouveautés électriques de Renault, Dacia et Alpine entre 2022 et 2025. Si elle n’a pas la même résonnance que le plan Renaulution annoncé en janvier 2021, cette nouvelle planification met l’accent sur l’année 2024, qui sera riche pour les trois marques du Losange. Outre les renaissances tant attendues de R5 et 4L ainsi que l’arrivée d’un avatar de R5 chez Alpine et d’un utilitaire “zéro émission”, deux modèles, encore inconnus aujourd’hui, verront aussi le jour.

Calendrier des nouveautés électriques Renault, Dacia et Alpine entre 2022 et 2025.
Calendrier des nouveautés électriques Renault, Dacia et Alpine entre 2022 et 2025.© Renault

La nouvelle Dacia Spring dès 2024

Tout en haut de la “pile”, on aperçoit une petite Dacia, encore bâchée. Evacuons tout de suite une variante électrique de la Sandero, dont la plate-forme, quoique très récente, n’est pas conçue pour fonctionner uniquement en électrique. Il s’agit en fait de la remplaçante de la Spring. Un peu tôt, direz-vous, pour un modèle né en 2021, mais c’est oublier que l’électrique la moins chère du marché n’est autre qu’une Renault Kwid chinoise rebadgée Dacia. L’annonce de son remplacement dès 2024 rappelle l’intenable opportunisme commercial dans lequel le groupe Renault s’est engouffré, choisissant d’importer en Europe une voiture très éloignée de nos critères et dont les prestations ne sont tout simplement pas au niveau d’une citadine moderne dans l’unique but de faire baisser la moyenne CO2 annuelle de Dacia. Sans compter que la joint venture entre Renault et Dongfeng, qui produisait notamment la Kwid et ses dérivés, a pris fin. Une situation qui conduira donc au remplacement de la Spring d’ici deux ans. Ce passage de témoin devrait permettre à la citadine roumaine de s’approprier les nouveaux codes Dacia et de monter en gamme.

Un Scénic SUV et 100 % électrique !

Reste un modèle à naitre pour ce millésime 2024, la troisième silhouette en partant du haut. Selon nous, il s’agit d’un tout nouveau Scénic. Car si le plus célèbre monospace compact doit bien partir à la retraite en 2022, son nom pourrait bien survivre dans la gamme Renault. Une logique assez chère à Luca De Meo, à qui l’on doit notamment le changement de nom à la dernière minute d’une Mégane E-Tech qui ne devait pas s’appeler Mégane ou encore la décision de faire renaitre des R5 et 4L qui, sans lui, seraient peut-être restées dans les cartons de Renault. Dans cette volonté de reconnexion de la marque avec les Français, la survie du patronyme Scénic n’a rien d’incongru. Cela dit, le changement de style promet d’être radical pour cette cinquième génération, qui passera lui aussi dans la grande famille des SUV, traduction en série du concept Morphoz (2019). Il s’agirait en réalité de la première grande familiale électrique de Renault, qui viserait sans doute autour de 600 km d’autonomie, comme un certain Peugeot e-3008…

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Written by Autocloser

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