que vaut la version électrique de l’utilitaire ?

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Le groupe Stellantis poursuit le développement de sa gamme de véhicules électriques. Après les Citroën ë-Jumpy, Opel Vivaro-e et Peugeot e-Expert, c’est au tour des fourgonnettes du groupe (Berlingo, Combo et Partner) de passer à l’électrique. Ces trois modèles partagent ainsi la même plateforme et ne se distinguent que par quelques détails esthétiques et, en ce qui concerne Opel, des tarifs légèrement différents et proposant une dotation de série un peu plus riche. Extérieurement, les versions électriques (ë-Berlingo, Combo-e et e-Partner) ne se différencient des versions thermiques que par quelques petits détails dont, naturellement, l’absence de pot d’échappement. La prise de recharge est quant à elle implantée au niveau de la trappe à carburant.

Une chaîne de traction connue et efficace

Pour motoriser ses fourgonnettes, le groupe Stellantis a repris les éléments techniques déjà présents sur les grands frères (ë-Jumpy, Vivaro-e et e-Expert) mais aussi sur de nombreuses autos du groupe. Il s’agit du pack de batteries d’une capacité de 50 kWh, implanté dans le plancher. En série, les fourgonnettes sont équipées d’un chargeur de 7,4 kWh mais une option permet cependant de disposer d’un chargeur 11 kWh autorisant une recharge plus rapide. Les ë-Berlingo et e-Partner sont compatibles avec la charge rapide en courant continu (de 10 à 80 % en une trentaine de minutes au max). La motorisation électrique synchrone dispose d’une puissance maxi de 136 ch, pour un couple maxi de 260 Nm disponible immédiatement.

Des performances satisfaisantes pour un utilitaire électrique

Un ensemble permettant des accélérations et relances très satisfaisantes, à vide comme en charge. Le e-Partner et ses cousins sont par ailleurs capables de pointer à un peu plus de 130 km/h. Non seulement la fourgonnette électrique y parvient rapidement mais elle est aussi capable de maintenir cette vitesse. Cela permet ainsi d’envisager sereinement quelques incursions sur autoroute. Bien sûr, ces “hautes” vitesses, pourront difficilement être maintenues sur de longues distances à moins de recharger l’auto régulièrement. Car, à 130 km/h, l’autonomie fond comme neige au soleil. Un constat qui ne vaut pas sur route et encore moins en ville, où le système de récupération d’énergie, s’avère très efficace notamment en position “B” (pour “Brake”) y compris en charge. Avec un peu d’habitude, le conducteur peut jouer avec ce mode “B” et ainsi obtenir des décélérations très efficaces, à la limite de l’arrêt complet, sans toucher à la pédale de frein et tout en récupérant de l’énergie. L’autonomie maxi WLTP est de 270 kilomètres : en ville, il est possible de dépasser les 200 kilomètres sans souci entre deux recharges, ce qui permettra de répondre aux besoins de nombreux professionnels. Bien entendu, le e-Partner fait profiter ses occupants d’un silence de fonctionnement très élevé. Les bruits d’airs sont bien contenus et rouler à son bord est d’autant plus plaisant que le confort des suspensions se montre d’un excellent niveau et même supérieur en charge qu’à vide.

Un intérieur spécifique au Peugeot e-Partner

Les instruments du tableau de bord ont été adaptés pour permettre d’informer sur le niveau de charge de la batterie. Cependant, le e-Partner conserve le i-cockpit avec son tout petit volant et son instrumentation “flottante”, dont seul le Peugeot dispose. Cet équipement ne plaît pas à tous les conducteurs, certains ne s’habituant pas à la position de conduite particulière. En pareil cas, il sera alors possible de se tourner vers le Citroën ë-Berlingo ou l’Opel Combo-e qui conservent un tableau de bord et un volant classiques. Autre inconvénient du i-Cockpit : il ne permet pas de profiter de l’espace de rangement (avec rabat) sur la partie supérieure de la planche de bord, en face du conducteur, ni de l’affichage tête haute dont peuvent bénéficier le Berlingo ou le Combo.

Des volumes utiles préservés

L’implantation dans le plancher des batteries permet de préserver le volume utile qui est identique à celui des versions thermiques, c’est à dire 3,3 et 3,9 m3 (version courte ou longue). Avec le système de cloison modulaire, les volumes utiles passent à 3,8 et 4,4 m3. Ce système offre en outre la possibilité de charger des objets de grande longueur (jusqu’à près de 3,50 mètres). Cependant, il convient de souligner le fait que si le volume utile est identique entre version thermique et électrique, la charge utile maxi ne l’est pas. Malgré le recours systématique à l’essieu arrière renforcé pour “supporter” correctement le poids des batteries, la charge utile maxi des ë-Berlingo, Combo-e et e-Partner, n’est que de 800 kilos en version courte et 750 kilos en version longue, contre, respectivement, 1 000 et 950 kilos sur les thermiques. Un léger handicap qui ne gomme pas les nombreuses qualités de ces fourgonnettes électriques. Si l’autonomie et le prix de vente élevé ne vous rebutent pas, le Peugeot e-Partner saura vous satisfaire au quotidien.

L’utilitaire électrique Peugeot e-Partner en résumé

  • Gabarit (Lxlxh) : 4 403 / 4 753 x 2 107 x 1 825 mm
  • Volume utile : 3,3 / 3,9 m3
  • Charge utile : 800 / 750 kg
  • Longueur de chargement : 1 817 / 2 167 mm
  • Date de commercialisation : Novembre 2021
  • Prix : à partir de 30 600 € HT (hors bonus)
  • Principaux concurrents : Ford Transit Connect / Mercedes Citan / Renault Kangoo / Volkswagen Caddy



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Written by Autocloser

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