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Suite au deuxième incendie, la RATP a décidé de retirer temporairement la flotte de bus électriques fournie par Bolloré. Ces bus sont spécialement équipés des fameuses batteries LMP. C’est probablement la loi dite des séries. Dans la même semaine, plusieurs bus électriques ont pris feu en France.
A Carcassonne, d’abord un bus de marque Karsan, Atak, prend feu. Heureusement, à l’exception du conducteur de la voiture, il n’a été complètement enfumé que par la fumée d’huile.
Selon le premier élément de nos confrères de L’Indépendant, “le bus peut heurter la structure du pont après une mauvaise manœuvre liée à la situation de circulation qui prévaut : les vibrations peuvent provoquer des étincelles, qui peuvent provoquer un incendie du véhicule”. Puis à Paris, de nouveaux cas d’incendie ont touché le parc RATP. Ce dernier a également décidé de ne rien faire.
La batterie Bolloré impliquée ?
Un nouveau bus Bolloré a pris feu dans le 13e arrondissement. Il s’agit d’un bus Bluebus 5SE avec la fameuse batterie à électrolyte solide LMP. S’il présente de nombreux avantages (longévité, pas d’effet mémoire, plus de stabilité, pas de métaux comme le cobalt ou le nickel), il a un gros inconvénient : sa température doit être en permanence au-dessus d’une certaine valeur (environ 60°).
Évidemment, la connexion à la prise doit être maintenue pour maintenir la batterie au chaud même lorsque le véhicule n’est pas utilisé. Pourtant, Bluecar et ces bus électriques utilisés par la RATP ont opté pour ce type de batterie.
Pas d’attente : Après un deuxième incendie en un mois, il a retiré 149 bus électriques de la circulation pour enquête.
