4 électriques pour barrer la route du nouveau Jeep Avenger


Quand on s’invite dans la gigantesque fête des SUV urbains, il faut avoir un bon paquet d’arguments pour se faire une place dans la foule. Fort heureusement, Jeep avait bien préparé la copie de l’Avenger, en commençant par lui donner un look aguicheur. Sur ce terrain, le label américain possède il faut le dire, un petit coup d’avance sur ses rivaux. Car l’ADN de Jeep, surtout fait de silhouette bien carrées et d’arêtes de carrosserie prononcées, colle bien à l’univers des crossovers. Pas besoin de forcer le trait, donc pour cet Avenger qui s’inspire du Renegade, la rondeur des phares en moins. Mignonne, la Voiture de l’année 2023 l’est aussi à l’intérieur, avec de la couleur à mettre sur la planche de bord et un intelligent mixe entre boutons et tactile pour gérer les fonctions de la voiture.

Si certaines Jeep peuvent donner le sourire à regarder mais moins à conduire, ce n’est pas le cas de cet Avenger qui assure aussi sur la route. Bâti sur une plate-forme de DS 3, il propose ainsi plus de confort que de dynamisme mais n’est pas ennuyeux pour autant à mener, loin de là. En revanche, comme de nombreuses électriques Stellantis, l’Avenger n’établit aucune référence en matière d’autonomie, avec environ 350 km de ville à parcourir dans la vraie vie avant de manquer d’électrons. Avec 54 kWh de batteries, on pouvait attendre un peu mieux. Original mais sans excès, le Jeep Avenger aura néanmoins fort affaire, face à une concurrence assez diversifiée. Selon nous, voici quatre adversaires potentielles sur le terrain des petites électriques lookées.

1.Le DS 3 E-Tense, le cousin français BCBG

Le DS 3 E-Tense.
Le DS 3 E-Tense.© DS

C’est la magie de l’industrie automobile que de pouvoir fabriquer des voitures en apparence très différentes mais techniquement très proches. Partageant sa base technique avec l’Avenger, le DS 3 E-Tense propose, au volant, des prestations quasi identiques, que ce soit côté tenue de route, confort ou autonomie entre deux charges. Mais le français se distingue totalement du Jeep sur la forme. Présentation plus tapageuse et luxueuse avec des matériaux plus raffinés que son cousin, le petit SUV DS met le paquet sur le style et sacrifie le pratique. À l’avant comme à l’arrière, on s’y sent très à l’étroit. C’est tout le contraire côté budget (41 700 € minimum), avec lequel il faudra avoir les coudées franches.

Les forces du DS 3 E-Tense

  • Conduite aussi plaisante
  • Présentation plus soignée

Les faiblesses du DS 3 E-Tense

  • Tarifs très élevés
  • Habitabilité

2.La Fiat 500 3+1, petite mais suffisante

La Fiat 500 3+1 n'est disponible qu'en électrique.
La Fiat 500 3+1 n’est disponible qu’en électrique.© Getty Images

La plus célèbre des voitures italiennes s’est convertie à la fée électricité, proposition qui n’a techniquement rien à voir avec la version thermique avec laquelle elle cohabite au catalogue. Carrosserie spécifique, gabarit plus généreux mais toujours mini (3,63 m), finition plus soignée, la Fiat 500 à brancher se décline aussi dans une inédite version 4-portes baptisée 3+1 (+ 2 000 €) qui dispose, sur le côté gauche, d’une petite porte à ouverture suicide facilitant l’accès à la banquette arrière. Moins accueillante que l’Avenger, moins performante aussi dans sa déclinaison petite batterie (23,4 kWh de pile/95 ch), la 500 électrique est en contrepartie moins chère (dès 32 400 €). Pour beaucoup, elle offrira des prestations largement suffisantes pour le quotidien.

Les forces de la Fiat 500 3+1

  • Gabarit en ville
  • Conduite agréable en ville
  • Bouille sympa

Les faiblesses de la Fiat 500 3+1

  • Autonomie limitée
  • Places arrière justes

3.La Mini électrique, un autre univers

La Mini Cooper SE.
La Mini Cooper SE.© Mini

Si la clientèle de Jeep est à part, celle de Mini l’est aussi ! En effet, plus encore que l’original Avenger, la descendante de la célèbre petite anglaise est tout sauf une voiture pragmatique. Chère (à partir de 37 400 €), peu pratique avec sa carrosserie 3-portes et ses habitacle et coffre riquiquis, la Mini est un engin vraiment à part dans le paysage automobile. C’est pour toutes ces raisons qu’elle a ses fans, lesquels adorent sa présentation aussi originale que soignée et personnalisable à l’envi, sa conduite ludique avec un amortissement sec qui frise la caricature de karting et, en électrique, ses jolies performances et une autonomie suffisante pour le quotidien. Attention, sa remplaçante arrive en fin d’année.

Les forces de la Mini électrique

  • Conduite ludique
  • Présentation soignée

Les faiblesses de la Mini électrique

  • Amortissement sec
  • Aspects pratiques
  • Tarifs prohibitifs

4.Le Peugeot e-2008

Le Peugeot e-2008.
Le Peugeot e-2008.© Peugeot

Avec 4,30 m de long, le 2008 est un gros bras dans la catégorie. En toute logique, ce gabarit lui permet de figurer parmi les meilleurs en termes d’habitabilité et de coffre, à tel point que les petites familles pourront le préférer à son grand frère 3008. Mais, si ce choix semble cohérent en thermique, il l’est moins en électrique, où le français navigue entre deux eaux. En effet, disposant de la même technologie que l’Avenger, il ne fait pas mieux côté autonomie. Celle-ci est plus que suffisante pour le quotidien mais un peu juste pour en faire l’unique voiture du foyer. Par ailleurs, si l’e-2008 propose un poste de conduite plus moderne et mieux fini, il n’est pas vraiment plus plaisant à conduire que le Jeep et se vend beaucoup plus cher (dès 39 440 €).

Les forces du Peugeot e-2008

  • Présentation plus originale et soignée
  • Habitabilité

Les faiblesses du Peugeot e-2008

  • Tarifs plus élevés
  • Gabarit plus encombrant

Publié le 01/06/2023 Mis à jour le 01/06/2023 François Lemaur et la rédaction





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Written by Autocloser

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